Quelqu’un aime-t-il vraiment les aliments « d’élite » tels que le caviar, les truffes et le foie d’oie ?

Réponse 1 :

La raison en est que l’esturgeon peut être cultivé et élevé. La majorité du caviar vendu dans les supermarchés est issu de l’élevage. Ils sont notamment élevés pour produire du caviar. Ils sont faciles à maintenir en vie et peuvent être hébergés en grands bancs dans de grands étangs extérieurs. Cela permet d’obtenir un caviar de longue durée, ce qui explique que nous puissions l’apprécier autant. Certes, il existe des exceptions, et certains caviars, notamment les plus coûteux, proviennent de la nature. La majeure partie de cette somme provient de pays qui dépendent de ce type d’exportations en raison du prix élevé qu’elles atteignent dans les pays occidentaux. Il est étonnant de constater que le caviar était autrefois en libre accès dans les bars, car sa teneur en sel incitait à commander davantage de boissons.

En effet, non seulement les gens vivent de la production de caviar, mais ils ne peuvent pas non plus élever des requins de manière précise. Je suis sûr que quelqu’un pourrait y parvenir si nous nous y efforcions, mais l’élevage d’un seul requin nécessite une technologie spécialisée, une qualité d’eau parfaite, des bassins extrêmement grands et coûteux, ainsi qu’une nourriture onéreuse, tout cela pour un animal qui est beau dans un aquarium mais qui est conçu pour vivre en liberté dans l’océan. Les requins ne peuvent pas être élevés, ou s’ils le peuvent, ils ne fournissent pas assez de nourriture pour être élevés. L’esturgeon, quant à lui, peut être produit dans une ferme.

C’est pourquoi il est préférable de manger du caviar plutôt que de manger des ailerons de requins et de tuer des requins pour leurs ailerons. Les ailerons du requin sont généralement coupés et le corps est abandonné dans l’océan. Cependant, l’esturgeon est un commerce coûteux et ceux qui s’y adonnent ne gaspillent pas le poisson. Je ne sais pas si cette pratique va se généraliser, mais des procédures sont en cours d’élaboration pour extraire les œufs d’esturgeon sans découper l’animal et le tuer.

Toute mise à mort d’un animal en voie de disparition est inacceptable pour moi. Les animaux d’élevage, en revanche, sont expressément conçus pour maintenir les animaux sauvages en vie et en bonne santé.

Réponse 2 :

Si je n’ai pas d’expertise en matière de caviar, j’ai une connaissance de première main de la truffe et du foie gras.

J’adore la truffe, en particulier la truffe noire du Périgord (tuber melanosporum), mais pas sous ses formes les plus élitistes. Prenez-en une, mettez-la dans une boîte avec des œufs pendant une semaine, puis utilisez les œufs pour créer une omelette… et le meilleur, c’est qu’il vous reste la truffe ! Ensuite, le râper en beurre et le placer au congélateur. Laissez-le fondre dans un bol de spaghettis la prochaine fois que vous n’aurez pas envie de cuisiner.

C’est maintenant au tour du foie gras d’oie. Quoi que l’on ait pu dire, publier ou enregistrer sur la brutalité du fait de forcer les oies à manger, il s’agit d’un mets délicat. Vraiment. Crus, tranchés, puis frits sur une poêle chaude pendant 30 secondes de chaque côté (suffisamment épais pour ne pas fondre mais suffisamment fins pour cuire à l’intérieur), servis avec… pas de lignes directrices. Les autres techniques de préparation sont nettement plus difficiles, je préfère donc les acheter, mais sachez qu’une tranche de foie gras sur brioche est une véritable approche du paradis.

Bien sûr, ce que vous indiquez dans la question spécifique sera exact pour certaines personnes. Ces repas, en revanche, je les adore. Vraiment. Ils sont excellents. J’ai pris l’initiative de le faire.

EDIT : « foies » doit être remplacé par « foie gras » dans les catégories de la question. Ce n’est pas du tout la même chose !