Réponse 1 :
Je pense qu’il s’agit d’une déformation du terme ancien et bien connu de « salon gauche » par un Brésilien.
Les désaccords théoriques ont fait rage parmi les premiers marxistes. Par exemple, Gramsci affirmait que le matérialisme dialectique (également connu sous le nom de marxisme) était « la philosophie de l’action ».
De nombreux socialistes de l’époque, principalement des membres bien éduqués des élites économiques et sociales, se sont toutefois limités à ces disputes « de salon ». Ils ont peut-être gagné un millier d’arguments, mais ils n’ont fourni aucune formation politique et n’ont sorti aucun travailleur de la pauvreté.
Ces gauchistes de salon et leurs discours byzantins étaient fustigés par la gauche révolutionnaire et radicale, qui se consacrait à la propagande et à l’agitation, à l’action directe, etc.
Aujourd’hui, le terme « caviar de gauche » semble être plus un terme péjoratif utilisé pour disqualifier les gauchistes qui, par chance, ont une certaine sécurité financière, et est associé à l’idée fausse largement répandue qu’un « vrai gauchiste » devrait faire don de tous ses biens aux pauvres et vivre sous un pont ou dans le désert (ce genre de charité est quelque chose à laquelle aspirent les religieux qui veulent devenir saints).
Réponse 2 :
La gauche caviar est une gauche qui vit très bien financièrement, ce qui est complètement différent de la façon dont les travailleurs vivent réellement.
Il s’agit d’un concept théorique qui est loin d’être une réalité dans le monde du travail.
Il y a un décalage entre leurs convictions et la manière dont ils vivent et investissent leur argent.
Ils s’expriment sur un ton plus radicalement de gauche. Et ils sont en grande partie du côté du politiquement correct.
